Enigme du Castillet 1948 – La question Louis XVII

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L’énigme de l’enfant du Castillet

En 1948, Louis Xaragai prend possession de son poste de bibliothécaire municipal au Castillet. Dès son arrivée, il est intrigué par une fenêtre encadrée de pierres blanches, qui avait dû être jadis grillagée mais qui était maintenant bouchée. Il alerte des maçons pour dégager cette ouverture et savoir quel était là-haut l’état des lieux (la dite fenêtre se trouve dans le mur du Petit Castillet, à gauche de la statue de la Vierge). On se trouve dans un réduit, mesurant trois mètres de long, quatre-vingt centimètres de large et de deux mètres de haut, fermé par une porte en bois doublée de lames de fer. On y découvre le squelette d’un enfant : son corps allongé reposait sur un terreau de soixante centimètres. Il devait être habillé lorsqu’on l’y déposa, car il portait des chaussures de cuir. On recueillit des ossements, des lambeaux d’étoffe, le bout d’une chaussure, des os d’animaux (restes d’un repas), une assiette de l’époque Louis XVI, croit-on, et une moitié de cruche. L’énigme était posée et diverses hypothèses furent envisagées comme la plus folle qui avançait qu’il s’agissait de Louis XVII. Le Dauphin aurait été confié à des commissaires chargés par la Convention nationale de conclure la paix avec l’Espagne, qui exigeait comme condition préalable la remise de l’enfant. Décédé pendant les négociations, il aurait été inhumé en secret au Castillet. Après étude, il apparut que l’enfant martyr ne fut enfermé dans sa geôle qu’à la fin du XIXe siècle. Mais son origine reste mystérieuse.2

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 » En effet, au cours de travaux en 1945, on démura une fenêtre donnant sur la place de Verdun. A l’intérieur, un réduit de 3m sur 0m80, où gisait le squelette d’un enfant. Des restes de tissu de feutre et de velours, des chaussures en cuir, un fragment d’assiette d’époque Louis XVI attirèrent l’attention. La porte rattachant ce réduit à l’escalier à vis intérieur avait été soigneusement murée et camouflée. Sachant qu’on avait trouvé aux Archives la facture du maçon qui avait exécuté les travaux, et qu’elle était bien d’époque révolutionnaire… « 

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 » Le général Dagobert avait pourtant été rappelé de Cerdagne mais une fois encore, les instructions maladroites des représentants avaient contrarié son action bien qu’il fut nommé général en chef, dès le 12 septembre 1793. Mais surtout, une véritable cabale s’était formée contre lui : ci-devant noble, il était ni plus ni moins que suspecté de complot avec les émigrés français qui étaient sous les ordres de Ricardos à la suite de rumeur qui s’était répandue à Perpignan. Cette rumeur affirmait que le dauphin, le petit Louis XVII, avait été extrait de la prison du Temple à Paris pour être amené au Castillet de Perpignan afin d’être rendu aux Bourbons d’Espagne ! Dagobert, soupçonné d’être un nostalgique de l’Ancien Régime était chargé, selon Fabre et Gaston, de mener à bien cette affaire et c’est pourquoi il fut accusé de trahison, destitué, puis arrêté pour être incarcéré dès le 22 novembre suivant à la prison de l’Abbaye à Paris en attendant son jugement devant le Tribunal Révolutionnaire. Il était promis à la guillotine … « 

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Dans un cachot secret, à Perpignan, ont été découverts, il y a soixante-dix ans, les restes d’un enfant anonyme…

Édifié par l’infant Jean d’Aragon au XIVe siècle, le Castillet, avec ses mâchicoulis et ses tourelles mauresques, demeure le plus bel emblème de Perpignan. En 1948, l’archiviste municipal Louis Xaragai est intrigué par une fenêtre murée, encadrée de pierres blanches, qui se détache sur la muraille de briques rouges de la vieille forteresse, à gauche de la porte Notre-Dame. Sur les plans, elle ne correspond à aucune pièce connue. Un maçon est chargé de l’ouvrir. Ce qu’il découvre à l’intérieur le pétrifie d’horreur. Dans un réduit de trois mètres sur 80 centimètres et à peine haut de deux mètres, il aperçoit les ossements d’un enfant allongé à même le sol. Il distingue aussi des lambeaux d’habits, de velours et de feutre, les vestiges de chaussures en cuir à boucles d’argent, une assiette et une cruche brisée, les reliefs d’un repas… Une porte en bois, doublée de lames de fer, défend l’accès à cette oubliette.

La presse locale s’empare de l’affaire, échafaudant diverses théories. Le 20 août 1949, Paris Match lui consacre même un article. Une hypothèse séduit davantage que les autres : et si l’enfant captif, d’une douzaine d’années, n’était autre que le petit Louis XVII ? Un personnage semble faire le lien entre Paris et Perpignan : le conventionnel Goupilleau de Fontenay, un Vendéen farouchement républicain. Le 10 thermidor an II (28 juillet 1794), il accompagnait Barras au Temple, lors de sa visite au dauphin et à sa sœur. Trois mois plus tard, il est envoyé auprès de l’armée des Pyrénées-Orientales et s’entremet dans les négociations de paix avec l’Espagne.

N’aurait-il pas emmené le jeune prince, afin de le remettre à son cousin Charles IV d’Espagne, qui songeait à en faire un « roi d’Aquitaine » ? Louis XVII, trop malade, serait mort au Castillet où l’on aurait dissimulé son corps. Hélas pour les amateurs de romans, la génétique a résolu l’énigme du Temple. Quant au petit captif du Castillet, il aurait vécu son calvaire dans la seconde moitié du XIXe siècle. Pourquoi lui a-t-on réservé un tel sort ? Qui étaient ses bourreaux ? On ne le saura probablement jamais…

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